Et tu as été admise bien sur. Et tu as quitté X pour emménager à X. Un petit appartement dans la rue du X's.
Je t’ai montré notre quartier, mes bars, mon école. Je t’ai présenté à mes amis, à mes parents.
J’ai écouté les textes que tu répétais, tes chants, tes espoirs, tes désires, ta musique.
Tu as écouté la mienne, mon italien, mon français, mes bribes de hébreu. Je t’ai donné un walkman, tu m’as offert un oreiller et un jour tu m’as embrassé.
Le temps passait, le temps filait, et tout paraissait si simple, libre, si nouveau et si unique.
On allait au cinéma, on allait danser, faire des courses. On riait, tu pleurais. On nageait, on fumait, on se rasait.
De temps à autre, tu criais sans aucune raison… Oui même avec raison parfois.
Je t’accompagnais au conservatoire. Je révisais mes examens. J’écoutais tes exercices, ta musique. Tu écoutais la mienne.
Nous étions proches, si proches, toujours plus proches.
Nous allions au cinéma. Nous allions nager. Nous riions ensemble.
Tu criais avec une raison parfois et parfois sans.
Le temps passait, le temps filait.
Je t’accompagnais au conservatoire. Je révisais mes examens. Tu m’écoutais parler italien, hébreu, anglais, français. Je révisais mes examens. Tu criais parfois sans raison. Le temps passait, sans raison. Tu criais sans raison.
Je révisais mes examens, mes examens, mes examens.
Le temps passait. Tu criais, tu criais, tu criais.
J’allais au cinéma.
Pardonne-moi X.
10 lat temu
3 komentarze:
Merci, merci très beaucoup X.
C'est une histoire triste :(
oui .. mais personne ne dit que le bonheur doit durer éternellement. Réjouis-toi donc à la fois ;)
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